Vienne 1900, (3)

Dans son « Portrait de Mada Primavesi », 1912, ci dessous Klimt use aussi de la frontalité de la pose. Sauf que celle-ci est tempérée par des couleurs douces, des vaguelettes sous les pieds du modèle et des motifs évoquant le monde de l’enfance : poissons, oiseaux, coquillages. Les fleurs de la tapisserie font, elles, écho à celle de la robe de la jeune fille. Toutes ces petites notes éparses créent un rythme musical où le visage de l’adolescente garde toute sa fraîcheur.