La section Paysages, tente de nous convaincre

La section Paysages, tente de nous convaincre qu’à partir de motifs assez traditionnels (coucher de soleil, verger, plan d’eau, village) une représentation très stylisée, sans perspective, conduit à une forme parfois proche de l’abstraction Dans « Sur l’Attersee », 1901, (ci dessous à gauche) Klimt, influencé par Signac, use de touches divisées. La ligne d’horizon, placée presque au sommet du tableau, convie le regard à s’élever progressivement jusqu’à elle . On notera également qu’il n’y a pas vraiment de profondeur, mais une surface tirée comme un store. Dans « Maisons en arc à Krumau » (Petite Ville V) 1915 (ci-dessous, au centre) Schiele évoque un jeu de construction. La disposition des maisons en escargot permet de donner de la profondeur et du volume sans avoir recours aux règles de perspective. Ce tableau, vous en conviendrez, a des airs de peinture naïve. Dans « Jardins et sommet de montagne », 1916, de Klimt (ci-dessous, à droite), on a affaire à un autre mode de construction contraire aux règles traditionnelles, je veux parler de l’envahissement de la totalité de la surface du tableau par un motif, qui ne laisse aucun repos, aucune ouverture. A la manière d’une mosaïque le tableau est composé d’une succession de touches de couleurs ou le blanc et les verts dominent.