L’exposition, vous l’aurez compris, ne montre pas

L’exposition, vous l’aurez compris, ne montre pas que de la peinture, de la sculpture et des objets. Une salle est dédiée à l’architecture Sûrement parce que c’est en architecture et dans les arts décoratifs que, à partir des années 1860-1870, on voit le mieux s’affirmer un retour aux sources populaires en tant que conservatoires de la spécificité russe. Ce retour aux sources populaires aboutit à ce fameux style néo-russe qui se traduit par un historicisme savant et exubérant, comme en témoigne la série des dessins présentés dans l'exposition. Ci-dessous à gauche, « Projet pour le musée d’Histoire militaire de St Petersbourg, de Vladimir Pokrovsky. Perspective », 1910 Ci-dessous au centre, « Vue de la façade principale de l’église du village de Reïval, près de St Petersbourg », 1881. Dans une autre partie du musée d’Orsay, sont présentés des photographies, des revues, et des livres illustrés sur le même thème de la recherche d’une identité russe dans la deuxième moitié du 19ème sc ; On sait qu’à partir de 1855, la publication des Contes populaires russes illustrés connaît plusieurs rééditions. En France, Ivan Bilibine reste le plus célèbre des illustrateurs de ces contes. Il est largement représenté dans une salle lui est dévolue. Ci dessous à droite, une planche du « Canard blanc », contes populaires russes, 1903.